Renaturons nos cours de récréation
Conseil d'expert
En milieu rural ou urbain, les cours de récréation manquent souvent de végétation et les conditions climatiques de ces dernières années ont révélé l’inconfort des espaces scolaires pratiqués par les élèves durant toute leur scolarité.
Les nombreux exemples de réaménagement de cours mis en œuvre ces dix dernières années, et faisant la part belle à la végétalisation, ont montré la pertinence de tenir compte des enjeux environnementaux et sociaux de ces espaces afin de les considérer comme de véritables supports de développement moteur, cognitif et pédagogique.
Depuis leur création (loi sur l’architecture de 1977), les CAUE accompagnent les porteurs de projet en amont des réflexions de manière à faire émerger des projets capables d’accueillir le mieux possible les usages projetés, respectant la composition spatiale des lieux et tenant compte des contraintes de gestion. Les CAUE, ayant aussi pour socle commun la sensibilisation des publics dans un esprit participatif, proposent des actions et accompagnements pour faciliter la prise en compte du contexte et du vécu de la maîtrise d’usage. La pluridisciplinarité de son équipe (architectes, urbanistes et paysagistes) lui permet d’apporter une expertise complète.
Pourquoi transformer les cours de récréation ?
- Améliorer le confort en lien avec le changement climatique (en particulier la variation importante des températures et l’intensité des précipitations)
- Améliorer les conditions d’apprentissage
- Adapter les locaux scolaires aux nouvelles conditions climatiques
- Favoriser la biodiversité
- Encourager le vivre ensemble tout en permettant à chacun de trouver sa place
Avec quelles valeurs ?
- Mettre l’enfant, l’usager, au cœur du projet en lien avec les démarches de concertation permettant de bien penser et réaliser un espace adapté et adaptable
- Concevoir durable et frugal, c’est prendre en compte le cadre de vie et le respecter en faisant notamment les bons choix afin de viser une sobriété de mise en œuvre
- Mettre en commun le projet avec tous les acteurs. Chacun jouant un rôle, le CAUE pouvant se placer comme chef d’orchestre de ces acteurs
Avec quelle démarche et quels outils ?
Les CAUE ont pour mission de conseiller, sensibiliser, informer et former tous les publics dans les domaines de l’architecture, urbanisme, environnement et paysage avec pour ambition de faire naitre la curiosité, de partager une culture commune, d’apporter une expertise technique en amont du projet et développer de nouvelles pratiques.
Ces missions ont permis aux CAUE d’expérimenter des outils et de proposer une démarche du montage préalable à la vie du projet.
Le montage préalable
Le CAUE travaille à partir du duo élu/équipe pédagogique auquel s’ajoute les équipes techniques, les acteurs du périscolaire, les parents d’élèves et les élèves.
Le CAUE peut compléter l’auto-évaluation par un pré-diagnostic spatial et fonctionnel ainsi que par une concertation avec les enfants (carnet d’observation de la faune et de la flore, atelier prise au vent… création de carte sensible, ateliers de projection d’envies et d’idéation, test de spatialisation).
La programmation
A cette étape, le CAUE conseille et réalise la concertation de tous les acteurs afin de donner une orientation réalisable au projet.
Le CAUE rédige un document de synthèse transmissible aux équipes de conception.
La faisabilité
Le CAUE peut être intégré au comité de rédaction du cahier des charges et accompagner la concertation pendant le projet.
Il conseille sur le découpage des travaux entre entreprises et usagers et sur le choix d’une maîtrise d’œuvre sensible aux enjeux.
Quelle échelle de temps prévoir pour un projet d’aménagement ?
Quelles références ?
- L’Observatoire des cours Oasis
- Bibliographie et webinaire de l’URCAUE « Renaturons les cours d’école » (90min)
Comment estimer le loyer d’un bien immobilier en fonction de sa localisation en Franche-Comté ?
Conseil d'expert
L’observatoire des loyers de la Maison de l’habitat du Doubs met à disposition des outils en ligne, accessibles gratuitement sur notre site. A travers ces outils, nous permettons aux professionnels du secteur et aux particuliers de consulter des données actualisées sur les loyers dans les territoires étudiés, tout en garantissant le respect du RGPD (Règlement général sur la protection des données).
Notre but est de faciliter l’accès à l’information pour permettre une meilleure compréhension du marché locatif. En offrant ces ressources, nous visons à aider les acteurs du logement à prendre des décisions éclairées, contribuant ainsi à renforcer la transparence et à améliorer la régulation du marché du logement. Ces outils, simples et pratiques, soutiennent une gestion plus juste et équilibrée du logement sur notre territoire.
Notre objectif est de fournir des informations précises sur les loyers du parc locatif privé.
Evaluer le loyer d’un bien en fonction de sa localisation
Notre outil vous permet d’obtenir une estimation des loyers dans le parc locatif privé pratiqués dans une zone géographique donnée. Il vous suffit de remplir un formulaire simple pour obtenir un graphique détaillant les loyers moyens dans votre secteur de recherche.
Les informations fournies sont gratuites et à titre indicatif. Elles ne peuvent en aucun cas être utilisées à des fins commerciales ou comme base pour négocier un loyer avec un locataire. Ces données doivent être considérées comme un repère, à ajuster en fonction des spécificités de votre bien et de l’évolution du marché local.
Demander une référence de loyers
En remplissant un formulaire en ligne, vous pouvez demander une référence de loyers dans le cadre de la loi du 6 juillet 1989, particulièrement utile lors du renouvellement d’un bail (parc locatif privé uniquement). L'usage de ces références est prévu dans le cas d'un renouvellement de bail ou dans le cas d'un litige concernant le montant du loyer. Une fois votre demande soumise, elle est transmise au service études de l’ADIL, qui vous fournira une référence de loyers adaptée à votre situation.
Le réseau des Observatoires Locaux des Loyers (OLL)
Le réseau des Observatoires Locaux des Loyers (OLL), lancé en 2013, regroupe des observatoires existants, dont celui de l’ADIL du Doubs qui date de 1992. Ce réseau a été créé sous l’impulsion du ministère du Logement, en s’appuyant sur des initiatives locales portées par les ADIL (Agences départementales d’information sur le logement), les agences d’urbanisme et les collectivités territoriales. Aussi, chaque observatoire est constitué en partenariat avec une variété d’acteurs locaux, tels que des collectivités, des syndicats, des acteurs du logement social, et d’autres parties prenantes du secteur du logement.
Le réseau des Observatoires Locaux des Loyers en 2025
Afin de garantir la fiabilité des données, une méthodologie rigoureuse de collecte et de traitement a été mise en place par un comité scientifique. La loi ALUR de 2014 a posé un cadre officiel pour ces observatoires. Dès lors, le réseau n’a cessé de se développer. En janvier 2025, trente-sept observatoires couvrent désormais soixante-sept agglomérations.
Le réemploi dans la filière du bâtiment et de la construction en Bourgogne-Franche-Comté
Conseils de l'expert
Le réemploi a toujours existé. Dans le passé, dès qu’un bâtiment tombait en ruines, il y avait toujours quelqu’un pour récupérer les matériaux et les réemployer dans une autre construction.
La pratique du réemploi, pluriséculaire, se renouvelle aujourd’hui.
Pourquoi faut-il réemployer ?
Réemployer des matériaux évite d’en fabriquer des neufs, économisant notamment l’énergie pour les fabriquer. La déconstruction, puis l’entreposage temporaire sur des plateformes dédiées constituent un écosystème que la Région Bourgogne-Franche-Comté encourage. Cette collectivité se met en mouvement à l’échelle locale pour multiplier les démarches de réemploi, ce qui permet de réduire l’impact du secteur du bâtiment.
Un réseau piloté par le Pôle Énergie de BFC
Depuis deux ans, un groupe d’échanges rassemble 220 acteurs œuvrant tous dans le réemploi. Ce groupe se réunit pour échanger dans l’idée de :
- Faire connaitre la place pour les matériaux de réemploi dans le monde industrialisé ;
- Échanger sur la façon dont le réemploi nourrit la pratique de l’architecte ;
- Mettre en valeur les ressources régionales ;
- Partager les actualités sur les démarches de réemploi ;
- Partager les recherches sur les matériaux de réemploi et faire connaître les gisements disponibles en indiquant la localisation du matériau proposé ou le chantier destinataire du matériau recherché ainsi que la date de mise à disposition ou de mise en œuvre du matériau.
Comment mettre en œuvre des matériaux de réemploi ?
Un diagnostic préalable permet de caractériser la qualité des matériaux potentiellement réemployables. Les équipements ou matériaux sont signalés sur les réseaux de communication du secteur d’activités du bâtiment pour les proposer et leur donner ainsi une seconde vie.
Aussi, le réemploi gagne du terrain pour les déconstructions et réhabilitations de complexes immobiliers. Alors, tous les acteurs se coordonnent lorsqu’un immeuble est en voie d’être déconstruit en fonction des besoins d’équipement. Par exemple, les murs en béton peuvent devenir le sol d’un parc.
Besançon et l’Arsenal : un chantier pionnier
Dans le Doubs, c’est le chantier de l’Arsenal à Besançon qui représente le véritable premier pas dans la valorisation du réemploi. Un bâtiment destiné à accueillir des étudiants a porté cette démarche. Un travail de sensibilisation a été mené pour convaincre les différents partenaires : financeurs, usagers, bureaux de contrôle et assurances. Le maître d’ouvrage s’est appuyé sur des spécialistes pratiquant le réemploi pour déconstruire avec soin le “bâtiment N”. Ce chantier a été relevé en dessins par l’une des architectes qui travaille au sein de l’association HôpHôpHôp occupant une partie du site de l’Arsenal.
La recyclerie du Bélieu : un projet innovant
Ce projet ambitieux est conçu pour promouvoir une gestion responsable des ressources et encourager une économie locale plus vertueuse. Le programme porté par Préval, la communauté de communes du Val de Morteau et celle du Plateau du Russey permet de répondre à la nécessite d’équiper le territoire d’une nouvelle déchèterie. Cela regroupe une matériauthèque afin de collecter, réparer et revendre des objets du quotidien, des ateliers de valorisation et un espace pédagogique dans une logique de complémentarité et de création de nouvelles coopérations. D’ailleurs, le bâtiment a été construit presque entièrement avec du bois scolyté ! Tant la construction du bâtiment que le projet s’inscrivent dans une démarche de transition écologique. L’isolation proposée par l’architecte est en paille, la première pierre de ce pôle dédié au réemploi est donc une botte.
Une conclusion provisoire
La prise de conscience des acteurs de la construction vis-à-vis de l’impact considérable de ce secteur d’activités les mène vers la démarche de réemploi. Le secteur du bâtiment développe des initiatives pour proposer de nouvelles solutions qui privilégient la déconstruction : filières d’offre de matériaux, plateformes logistiques physiques et numériques. La démarche de réemploi ne demeure donc qu’à ses prémices…
Pour aller plus loin :
- Le point de vue de la Fédération Française du Bâtiment.
- Webinaire sur les déchets du bâtiment : entre réduction et bonne valorisation dans le cadre du cycle de webinaires sur le changement climatique, la transition écologique et l’éco-conditionnalité : les enjeux et les solutions organisé parla Région Bourgogne – Franche-Comté.
La rénovation énergétique en copropriété
Conseil d'expert
"Il fait froid dans mon appartement, je n'arrive pas à chauffer ! C'est humide et il y a des moisissures
qui apparaissent"
“Les charges de chauffage ont tellement augmenté qu’il est de plus en plus difficile de les payer. Mes locataires ne restent pas ou je n’arrive pas à en trouver car les frais de chauffage sont trop élevés”. Il est peut-être temps de réagir et de réfléchir à la rénovation énergétique de votre copropriété. Un accompagnement est nécessaire tout au long du projet.
Première étape, identifier les besoins et les problèmes
Vous devez d’abord identifier les besoins et les problèmes constatés dans la copropriété afin de déterminer un programme de travaux. Les diagnostics obligatoires tels que le plan pluriannuel de travaux et le DPE collectif constituent une base de travail. Un audit énergétique peut également être réalisé. À noter qu’un audit est obligatoire pour justifier du gain énergétique d’un projet de rénovation énergétique dans le cadre de la subvention MaPrimeRénov’ Copropriété.
Dès cette étape, la copropriété peut se faire accompagner par un assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO). Ce prestataire assistera le conseil syndical et le syndic dans l’élaboration du projet. Des maquettes financières pourront être établies afin de connaître les aides mobilisables en fonction du projet retenu.
À noter que MaPrimeRénov’ pourra notamment être mobilisée si la copropriété s’engage dans un projet permettant d’atteindre un gain énergétique d’au moins 35% et si elle est accompagnée par un AMO.
La copropriété pourra sous certaines conditions cumuler cette aide de l’Anah avec celles des fournisseurs d’énergie et des collectivités locales (Département, Grand Besançon Métropole, Grand Pontarlier et Pays Montbéliard Agglomération).
Lors du vote des travaux, chaque copropriétaire bénéficie d’un plan de financement individuel établi par l’AMO.
Des solutions pour le financement du reste à charge pourront être recherchées : Eco-PTZ collectif, emprunt collectif… L’AMO assiste ensuite le syndic pour la constitution et le dépôt des dossiers de subventions et de prêts.
Seconde étape, avoir recours à un maître d’œuvre
Une fois le projet identifié, la copropriété doit avoir recours à un maître d’œuvre pour passer du projet à un programme techniquement réalisable. Il s’agit de l’étape de conception. Un cahier des charges est rédigé par le maître d’œuvre pour pouvoir consulter les entreprises. Lorsque les travaux sont votés, c’est le maître d’œuvre qui surveille le bon déroulement du chantier et procède à la réception des travaux.
Grâce à cet accompagnement tout au long du projet, les copropriétaires bénéficient de toutes les informations techniques et financières nécessaires à la prise de décision.
Pour plus d'informations sur la rénovation énergétique en copropriété, contactez nos conseillers dédiés. Ils vous informeront sur le parcours d'une rénovation et sur les aides mobilisables.
Plantation et entretien des végétaux entre voisins
Conseils d'expert
Plantation et entretien des végétaux entre voisins
Si vous êtes libres de planter ce que vous voulez dans votre jardin, attention aux distances à respecter par rapport aux propriétés voisines. Très souvent, des règlements et usages locaux fixent ces distances. Votre premier réflexe consiste à vous renseigner auprès de votre mairie. En l’absence de règles locales, il convient de se référer à la loi.
Plantation de végétaux sur votre terrain
Si vous souhaitez planter des arbres, arbrisseaux ou arbustes à proximité de la propriété voisine, vous devez respecter une distance minimale qui dépend de la hauteur de la plantation :
- Hauteur de la plantation ≤ à 2 mètres : elle peut être plantée à une distance de 50 centimètres de la ligne séparative
- Hauteur de la plantation > à 2 mètres : elle doit être plantée au moins à une distance de 2 mètres de la ligne séparative
Calcul des distances
- Le non-respect de ces règles constitue un trouble anormal de voisinage : le propriétaire voisin peut exiger que les arbres soient déplacés, arrachés ou réduits à la distance réglementaire
Exceptions
- Titre : acte authentique, établi par un notaire et publié à la Conservation des hypothèques, qui concrétise un accord entre voisins
- Servitude de plantation (par destination du père de famille) : la division d’une propriété a entraîné de fait un non-respect des distances minimales de certaines plantations
- Prescription trentenaire : plantation illégale non contestée pendant au moins 30 ans (attention, le point de départ du délai est la date à laquelle l’arbre a dépassé la hauteur légale)
Plantation de végétaux sur votre terrain
Malgré le respect des distances légales, si les branches des arbres du voisin avancent sur votre propriété, vous pouvez le contraindre à les couper. S’il s’agit de racines, ronces ou brindilles, vous êtes en droit de les couper vous-même à la limite de la ligne séparative. Aussi, les fruits tombés naturellement des branches des arbres du voisin sur votre propriété vous appartiennent.
Plantation sur la ligne séparative
Les arbres, arbrisseaux ou arbustes plantés sur la ligne séparative entre votre terrain et celui de votre voisin sont mitoyens.
- Les fruits et les fleurs qui en résultent sont partagés par moitié entre chacun des propriétaires, en nombre ou en poids, qu’ils soient tombés naturellement, qu’ils aient été cueillis ou que leur chute ait été provoquée ;
- L’entretien et l’enlèvement de ces plantations mitoyennes sont à la charge partagée des deux voisins ;
- Chaque propriétaire est en droit d’exiger que les arbres mitoyens soient arrachés.
Les plantations contre un mur mitoyen (en espalier)
En présence d’un mur mitoyen, les arbres peuvent être plantés en espalier de chaque côté du mur par chacun des propriétaires sans être tenu d’observer une quelconque distance.
- Les arbres ne doivent pas dépasser la crête du mur ;
- Les plantations ne doivent pas endommager le mur (la réfection sera à la charge du propriétaire).
Accompagnement du CAUE pour un particulier : intervention sur une construction existante
Conseil d'expert
Etape par étape, découvrez les conseils donnés par un architecte du CAUE à un particulier pour son projet sur une construction existante
Le Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) propose des permanences sur l’ensemble du département du Doubs.
Nos architectes vous accompagnent dans tous vos projets de construction, rénovation, extension, d’aménagement de vos espaces intérieurs et/ou de vos combles ou encore pour l’implantation d’une nouvelle construction sur une parcelle.
Vous pouvez prendre rendez-vous dans l’une de nos permanences « Architecture : construire, rénover, agrandir, aménager » proches de chez vous pour obtenir des conseils neutres et gratuits.
CONSEILS DU CAUE
En juin 2024, lors d’une permanence, un particulier souhaitait des conseils pour l’aménagement intérieur d’une partie de sa maison et plus spécifiquement sur la transformation de plusieurs espaces en un logement individuel de type T2.
À noter que l’obligation du recours à un architecte n’est pas assujettie dans cet exemple.
Les conseils du CAUE sont donc d’autant plus utiles dans cette situation.
Première rencontre en juin 2024
Après avoir écouté ses besoins et envies, son programme en soi, un rapide croquis a été illustré sur place.
Au cours de l’entretien, l’architecte lui a également demandé de lui transmettre plusieurs mesures afin d’établir un plan d’aménagement plus précis.
Une semaine plus tard, deux propositions identifiant les inconvénients et les avantages ont été dessinées et envoyées par mail par notre architecte.
Le mois suivant…
En juillet 2024, le particulier et l’architecte se sont de nouveau rencontrés afin de se pencher sur chacun des projets. Les premiers plans ont permis au particulier de se positionner sur un principe. Aussi, plusieurs échanges par mails sur des points techniques (mise de la VMC, isolation des murs et parois, etc.) lui ont permis d’y voir plus clair et d’avancer.
Deux propositions d'aménagements intérieurs
PROPOSITION 1 - T2 DE PLAIN-PIED
Elle dispose d’un espace de séjour de 20,50 m2, d’une chambre de 10,30 m2, d’une salle de douche de 4,20 m2 et de toilette sèche de 1,35m2.
Depuis l’entrée, un linéaire de rangement est prévu en optimisant tous les espaces en hauteur inutilisés. Par exemple, au-dessus de la porte du WC.
Pas de cellier, l’électroménager est prévu dans le garage et de nombreux rangements sont prévus.
Une porte à galandage serait à prévoir pour séparer le séjour des autres espaces du logement.
Avantages : le logement est de plain-pied, le nombre important de rangements (linéaire de rangement, rangement haut et bas de la cuisine, le rangement dans la salle d’eau) et l’optimisation de l’espace.
Inconvénient : les espaces de la chambre et de la salle d’eau sont étroits donc impossible de le transformer en logement accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR), l’ouverture existante attribuée à la chambre n’est pas adaptée à cet espace (allège trop grande, ouverture trop petite).
PROPOSITION 2 - T2 DUPLEX
Elle dispose d’un espace de séjour de 23 m2, d’un cellier de 4,50 m2, d’une salle de douche de 5,60 m2, de toilette sèche de 1,70 m2 et d’une chambre (surface de plancher indéterminée) à l’étage desservit par un escalier droit.
Depuis l’entrée, un linéaire de rangement est prévu. Il serait toute hauteur en partie sous l’escalier permettant d’aller à la chambre implantée sous les combles. Au-dessus de la porte de la salle de bain, un rangement haut peut être prévu afin d’optimiser ce linéaire.
Cet aménagement peut devenir accessible aux PMR en procédant à :
– Déposer de la cloison et porte du WC afin d’avoir les espaces d’usage nécessaires dans cette salle d’eau (cercle d’1,50 m, rectangle 0,80 m x 0,60 m) ;
– Installer un receveur plat ou réaliser une douche italienne sans ressaut ;
– Aménager l’espace de séjour avec le lit.
Avantages : les espaces sont généreux, l’évolutivité en logement accessible aux PMR, les ouvertures existantes sont adaptées aux espaces créés, la création d’un cellier et d’un linéaire de rangement.
Inconvénient : la chambre est implantée dans les combles avec un coût en plus.
Une semaine plus tard, mi-juillet
Une semaine plus tard, un troisième plan d’aménagement a été envoyé par l’architecte à ce particulier. À la suite de cet envoi, ce dernier est revenu sur sa position. Il a lui-même redessiné des plans dans lesquels il supprimait des espaces à aménager et ajoutait un espace permettant de retrouver une ouverture sur l’extérieur. À l’inverse de celle prise en compte dans les premiers aménagements. Ce changement est intervenu à la suite d’une discussion avec son fils, qui est en charge des travaux de second œuvre.
À noter qu’il est important que toutes les personnes concernées par le projet soient présentes ou informées pour que le conseil soit le plus pertinent possible.
Fin juillet
Fin juillet 2024, un quatrième et dernier plan comportant une variante pour l’aménagement de la chambre a été renvoyé par l’architecte.
Ce conseil aura duré environ deux mois.
Puis, en novembre, le particulier a de nouveau adressé un mail au CAUE afin d’avoir quelques précisions telles que l’épaisseur de l’isolant, la nature des matériaux pour la réglementation coupe-feu, etc. Il a également souhaité informer son conseiller d’un retard dans l’exécution des travaux.
La lutte contre l'habitat indigne
Ressources
La lutte contre l'habitat indigne est une priorité nationale.
Vivre dans un logement présentant des désordres peut avoir des conséquences néfastes sur la santé et la sécurité de ses occupants, tout comme l’existence de logements indignes vacants déstabilise le marché de l’habitat.
L’habitat indigne englobe les simples désordres (absence de ventilation par exemple) aux désordres plus graves de type péril (chute d’ouvrage …) ou insalubrité (cumul de désordres importants).
Afin de mieux connaître, prendre en compte et résoudre ce phénomène, le Plan Départemental d’Action pour le Logement et l’Hébergement des Personnes Défavorisées (PDALHPD), co-piloté par l’Etat et le Département, coordonne les partenaires et les différentes actions en la matière. L’objectif est de lutter contre le mal logement sous toutes ses formes.
Dans le Doubs, une instance partenariale, animée par l’Etat (Direction Départementale des Territoires) étudie les situations qui lui sont signalées, et mobilise les partenaires compétents et les procédures adaptées pour résoudre les difficultés.
QUE FAIRE SI VOUS ÊTES LOCATAIRE ET QUE VOUS PENSEZ OCCUPER UN LOGEMENT INDIGNE ?
Vous devez en premier lieu adresser un courrier en lettre recommandée avec accusé de réception à votre propriétaire, lui demandant de résoudre les désordres.
Sans réponse satisfaisante de sa part, vous pouvez déposer un signalement sur le site internet Histologe.
Vous pouvez également solliciter l’aide d’un travailleur social ou le maire de votre commune pour effectuer ce signalement.
À réception de ce signalement, les services de la Direction Départementale des Territoires prendront en charge votre dossier et vous contacteront. Ils adresseront un courrier à votre bailleur pour l’informer du signalement et recueillir ses intentions en matière de réalisation de travaux.
Le maire de votre commune sera également informé de votre démarche et il lui sera demandé de réaliser une visite de votre logement au titre de ses pouvoirs de police. Cette visite permettra d’évaluer les procédures administratives à mettre en œuvre au regard des problèmes que vous rencontrez.
Pour tout renseignement complémentaire sur la démarche, vous pouvez prendre contact :
Avec la Maison de l’habitat du Doubs où des juristes pourront vous informer de vos droits, devoirs et voies de recours : 03.81.68.37.68.
Avec les services de la DDT du Doubs : 03.39.59.55.00.
Vous pouvez également retrouver ces informations ainsi que divers documents sur le site internet de la Préfecture du Doubs en cliquant ici.
L'état des lieux d'entrée
Conseils de l'expert
Qu'est-ce qu'un état des lieux d'entrée ?
L’état des lieux d’entrée revient à constater sur un document l’état du logement et des équipements à disposition. Pour que ce dernier ait une valeur juridique, il doit être signé par le propriétaire et contresigné par le locataire. A défaut, le document sera dépourvu de valeur juridique, et ne pourra pas être utilisé en cas de litige. Le décret du 30 mars 2016 encadre la forme du document.
Si l’autre partie ne contresigne pas ou refuse de se prêter à un état des lieux, vous pouvez faire appel à un commissaire de justice aux frais partagés.
A la remise des clefs, vous devrez alors faire le tour complet du logement, pièce par pièce, en reportant, avec précision les imperfections ou dégradations que vous pourriez constater. Ce document sera ainsi comparé avec l’état des lieux de sortie, qui permettra, de fait, d’imputer au locataire les dégradations apparues au cours du bail.
Comment rédiger un état des lieux d'entrée ?
Il vous faudra vous munir d’un document (type ou feuille vierge) sur lequel vous reporterez précisément les défauts, ou non, du logement. Nous vous conseillons d’utiliser un modèle type qui vous permettra non seulement, d’être conforme au décret décret du 30 mars 2016, mais aussi, de ne pas oublier certains éléments lors de votre contrôle. A défaut, assurez-vous de préciser sur votre feuille vierge qu’il s’agit d’un état des lieux d’entrée et de faire en sorte qu’il soit le plus propre et lisible possible afin de permettre l’interprétation de ce dernier. Bien évidemment, dans les deux cas, vous devrez vous assurer que votre document soit bien contresigné.
Un manque de précision pourrait entrainer une mauvaise interprétation de l’état du logement, qui serait susceptible de jouer en votre défaveur en cas de litige avec votre locataire ou votre bailleur.
Voici un exemple permettant d’illustrer ce propos – un mur est marqué par une légère griffure de quelques centimètres de long ;
- Si vous notez sur votre état des lieux : “le mur est abîmé”. Alors, en tant que bailleur, vous pourrez difficilement imputer à votre locataire de futures dégradations. En effet, cette formulation est tellement générale et si peu précise, qu’elle ne permettra pas, par exemple d’imputer à votre locataire l’apparition d’une deuxième griffure à la sortie du logement. Car, à l’entrée, comme à la sortie, le mur demeure bel et bien abîmé.
- Si vous notez sur votre état des lieux : “le mur est en bon état”. Alors, en tant que locataire, vous pourriez vous voir imputer, à votre sortie, la remise en état du mur. Et cela, même si la griffure était déjà présente lors de votre entrée dans le logement.
- Si vous notez sur votre état des lieux : “légère griffure de quelques centimètres”. Alors, si des dégradations autres que cette griffure apparaissent, vous pourrez les relever lors de la sortie du logement sans contestation possible.
Un état des lieux précis permet alors d’éviter au locataire l’injustice de s’acquitter de dégradations qu’il n’aurait pas commises, et de permettre au propriétaire d’être indemnisé pour des dégradations réalisées par le locataire.
Je constate des dégradations à la suite de l'état des lieux : que faire ?
En tant que locataire, vous disposez de 10 jours pour signaler au bailleur un défaut qui n’apparaîtrait pas sur l’état des lieux d’entrée. Vous devrez le faire par LRAR afin de pouvoir prouver la transmission de l’information au bailleur. Si ce dernier ne veut pas modifier le document, nous vous invitons à saisir la commission départementale de conciliation du Doubs.
Nous n'avons pas fait d'état des lieux d'entrée, quelles sont les conséquences ?
L’absence d’état des lieux à l’entrée entraîne une présomption de délivrance d’un logement en bon état. Ainsi, en tant que locataire, vous avez tout intérêt à vous assurer que ce dernier soit bien réalisé.
Cependant, si votre propriétaire ne réalise pas d’état des lieux à l’entrée, ou en produit un lacunaire et non conforme au décret, il pourrait se voir perdre son droit à indemnisation en justice, en cas d’état des lieux de sortie extrêmement détaillé ou réalisé par commissaire de justice.
Pour résumer
L’état des lieux d’entrée est un document qui vous permettra de démarrer votre location dans de bonnes conditions et d’éviter le contentieux à la restitution des clefs. Pour cela, vous devrez vous assurer d’avoir un document correct et faire preuve de rigueur lors des constatations et de la signature.
En cas de problématiques liées à l’état des lieux, contactez-nous afin de vous apporter une réponse personnalisée.
Pour échanger avec un conseiller-juriste : 03 81 68 37 68 ou prendre rendez-vous
Accompagnement du CAUE sur la commune de Buffard (25)
Ressources
Étude réalisée sur la commune de Buffard (25) dans le cadre de la mission de "Conseil aux collectivités" du CAUE
En 2022, la commune de Buffard a contacté le CAUE du Doubs afin d’obtenir des conseils sur l’évolution de la maison commune accueillant, à ce moment-là, les espaces de mairie, la salle des fêtes et des logements communaux aux étages. Une réflexion sur la rénovation énergétique du bâti, accompagnée par le SYDED, étant prévue, un avis sur sa facture architecturale était indispensable afin de comprendre et respecter l’aspect patrimonial de cette construction.
Lors de la 1ère rencontre sur site, la commune a finalement sollicité l’avis du CAUE sur d’autres sujets tels que les abords du bâtiment patrimonial, le site du terrain de tennis (d’une surface de presque 2000 m2) et les abords du cimetière communal.
Le cimetière et ses abords
Diagnostic paysager
Situé au niveau de la limite Nord du tissu bâti de la commune, le cimetière de Buffard présente un cadre paysager très verdoyant et qualitatif.
Niché dans un écrin boisé à l’arrière de la parcelle communale, le « champ du repos » est entouré d’un mur d’enceinte en pierre, que l’on franchit via un portail en fer forgé. L’entrée sur le site depuis la départementale s’effectue grâce à la présence d’une allée arborée de platanes d’une cinquantaine de mètres linéaires.
Le revêtement de l’allée est vieillissant et présente des fissures ainsi que des rustines à plusieurs endroits.
CONSEILS DU CAUE
Des conseils techniques concernant la rénovation du mur d'enceinte ont été apportés pour pérenniser cet élément de patrimoine.
Une proposition d’aménagement simple, efficace et s’inspirant de l’existant a également été proposée pour l’espace de stationnement avec l’utilisation de matériaux adéquats, respectant le site paysager et ne demandant que peu d’entretien.
Le bâtiment communal
La réflexion sur la réhabilitation/restauration de la maison commune comporte plusieurs points :
- Le diagnostic patrimonial atteste l’importance de conserver les éléments de modénature tels que la structure en pierre, la toiture à deux pans accompagnés de croupes ou demi-croupes, des pierres apparentes en façade marquant les encadrements des ouvertures et les angles des murs, des menuiseries avec petits bois..., autant de caractéristiques présentes sur de nombreux bâtiments construits avant le XIXe siècle sur notre territoire et principalement sur la commune du Buffard qui a su conserver son centre-bourg ancien ;
- Le diagnostic architectural décrit son évolution et son adaptation suivant les fonctions qui lui ont été données au fil du temps.
Partant de ce constat et avant de donner une direction à sa rénovation qu’elle soit architecturale ou thermique, des recommandations techniques ont été proposées afin de pérenniser ce bâtiment patrimonial (l’utilisation de la chaux plutôt que du béton pour les enduits extérieurs, l’isolation par l’extérieur plutôt qu’intérieur afin de conserver et de laisser apparentes les modénatures identifiées, l’utilisation de matériau noble tel que le bois en respectant une pose verticale à l’instar de la lambrechure des fermes comtoises).
CONSEILS DU CAUE POUR UNE RÉNOVATION RESPECTUEUSE
Deux orientations de projet ont été identifiées en prenant en compte son programme architectural mixte composé d’espaces publics (mairie et salle des fêtes) et d’espaces dédiés à des logements communaux :
Première orientation
Conserver tous les éléments de programme en améliorant l’accessibilité des espaces accusant plusieurs différences de niveaux, en déconstruisant des extensions non-qualitatives, en proposant des constructions ayant une facture architecturale dialoguant avec l’existant et améliorant sa fonctionnalité. Les espaces extérieurs quant à eux sont redistribués pour offrir un espace d’extension à l’usage de la salle des fêtes tout en réservant un espace de jardin et/ou potager pour les locataires des logements communaux.
Seconde orientation
Proposer de dédier l’entièreté de ce bâtiment communal à des logements communaux ce qui permettrait de limiter les conflits d’usage entre espaces publics et privés, de conserver l’enveloppe originelle en déconstruisant toutes les extensions non-qualitatives ajoutées au XXe siècle et de consacrer l’entièreté des espaces extérieurs à l’usage des locataires. L’inconvénient est de retrouver un site pour la construction de nouveaux espaces de mairie et d’une salle des fêtes, néanmoins l’avantage et comme ces deux entités connaissent des contraintes avec ce bâtiment patrimonial, la réalisation d’une nouvelle construction sera adaptée à la fonction.
Le site du terrain de tennis
Diagnostic paysager
La commune de Buffard est propriétaire d’une parcelle de 1658m2 située en limite Ouest du village, sur laquelle est implantée un terrain de tennis en résine et précédé d’un espace de stationnement informel d’environ 500m2, servant à la fois à l’infrastructure sportive, peu usitée, et aux usages de tourisme de baignade en lien avec la proximité de berges de la Loue accessibles ainsi que pour le dépôt de déchets dans le point d’apport volontaire. La parcelle accueille également un panier de basket et un « mur d’expression » graffé.
La commune de Buffard est couverte par le Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la Loue (zone rouge et bleue).
Cette dernière est divisée en trois zones avec une classification en zone rouge du PPRI pour l’angle Nord-Ouest du site tandis qu’une grande partie du site est en zone bleue. Seule une partie du stationnement est située hors du zonage réglementé.
CONSEILS DU CAUE
Une hypothèse d’aménagement, déclinée en deux scénarii.
L'objectif est de s’appuyer sur la trame imposée par le risque d’inondation lié aux crues de la rivière. Le terrain de tennis disparaît alors au profit d’un « jardin communal » polyvalent et d’une désimperméabilisation du site. Les orientations de projet, respectant le PPRI, permettent d’envisager un espace public qualitatif accompagné de quelques places de stationnement. De même, trois nouveaux sites d’implantation potentielle des points d’apport volontaire (PAV) sur la commune sont proposés.
L'objectif est de s’appuyer sur la trame imposée par le risque d’inondation lié aux crues de la rivière. Le terrain de tennis disparaît alors au profit d’un « jardin communal » polyvalent et d’une désimperméabilisation du site. Les orientations de projet, respectant le PPRI, permettent d’envisager un espace public qualitatif accompagné de quelques places de stationnement. De même, trois nouveaux sites d’implantation potentielle des points d’apport volontaire (PAV) sur la commune sont proposés.
La concertation villageoise sur le devenir de l'ancien terrain de tennis
À l’issue de la présentation de l’étude aux élus a été décidée la mise en place d’une concertation habitante concernant le devenir de la parcelle du terrain de tennis.
Pour ce faire, une maquette d’étude a été réalisée par le CAUE afin d’échanger collectivement sur son aménagement et son programme.
Après cette demi-journée, une synthèse des trois projets des habitants a été remise à la commune pour qu’elle puisse faire le point en interne (élus et habitants) et donc avancer sur le devenir de ce site.
À la fin juillet 2024, la commune de Buffard a pu déterminer le programme issu de la concertation. La démarche de recrutement d’une maîtrise d’œuvre paysagiste-concepteur est en cours de réflexion.
Sensibiliser vos enfants à l'architecture
Conseils de l'expert
SENSIBILISER VOS ENFANTS À L'ARCHITECTURE
Découvrir l’architecture, de 8 à 14 ans
Le CAUE du Doubs a pour mission de développer l’information, la sensibilité et l’esprit de participation du public dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement. Ainsi, de nombreux ateliers de sensibilisation sont organisés dans les écoles, collèges et lycées.
Si cela vous intéresse, vous pouvez également découvrir l’architecture :
. avec les copains lors des ateliers mercredi-archi à la Maison de l’architecture de Franche-Comté à Besançon,
. en famille au Fort Griffon à Besançon, au centre de doc’ spécialisé du CAUE du Doubs ou lors d’un atelier “Archi-jeux en famille” (Prochaine session : samedi 19 octobre 2024),
. en surfant sur le Portail numérique “La Médiathèque des Territoires” des CAUE du Centre-Est,
. depuis chez vous avec “Les tutos L’îlot » réalisés par l’équipe du CAUE74 :
Les tutos de L’îlot – Biomimétisme
Les tutos de L’îlot – La nature en ville
Les tutos de L’îlot – La ville en dessin
Les Tutos de L’îlot sont des courtes vidéos qui présentent, étape par étape, des expériences à pratiquer chez soi. Ils valorisent le « faire » et le sensible pour transmettre des savoirs de façon ludique.
Sensibiliser vos enfants à l’architecture
À savoir :
- Nos actions de sensibilisation sont présentées ici
- Contactez-nous et construisons ensemble votre projet pédagogique !
Karine Terral, architecte conseillère CAUE chargée de mission Sensibilisation
03 81 82 71 14 – sensibilisation@caue25.org